
Un peu d'histoire sur l'astrologie en France
Avant 1666, l’astrologie faisait partie du savoir reconnu.
Du Moyen Âge à la Renaissance, l’astrologie était considérée comme une science légitime.
Elle faisait partie du quadrivium (arithmétique, musique, géométrie, astronomie — souvent confondue avec astrologie).
Elle était enseignée dans les universités, surtout dans les facultés de médecine.
Les médecins se servaient des astres pour établir des diagnostics, déterminer les saignées, ou prédire les moments critiques d’une maladie.
Par exemple, à l’Université de Paris, il existait des chaires d’astrologie.
Les grands savants la pratiquaient aussi :
Des figures comme Albert le Grand, Thomas d’Aquin, ou encore Avicenne (chez les Arabes) commentaient l’astrologie. Même des scientifiques comme Kepler, pourtant père de l’astronomie moderne, ont pratiqué l’astrologie pour vivre (c’était une source de revenus).
Les souverains et les princes consultaient régulièrement des astrologues pour prendre des décisions politiques ou personnelles. Par exemple, Catherine de Médicis, passionnée par l'astrologie, fit construire en 1574 la colonne Médicis à Paris, également appelée "colonne de l'Horoscope", qui aurait servi de point d'observation pour son astrologue Côme Ruggieri.
Après 1666, l'astrologie tombe en désuétude.
De la Révolution scientifique à nos jours, l'astrologie est rejetée comme pseudo-science et perd son statut scientifique.
Vers 1600, la méthode scientifique moderne émerge avec la Révolution scientifique. C’était une façon rigoureuse et systématique de chercher la vérité sur le monde naturel.
Le 22 décembre 1666, au moment où Jean-Baptiste Colbert, homme d'état français, fonde l’Académie des sciences à Paris sous le règne de Louis XIV , l’astrologie commence à être officiellement écartée du champ du savoir légitime, notamment dans les institutions universitaires et académiques. Ce rejet n’est pas une loi écrite noir sur blanc à ce moment-là, mais plutôt une orientation intellectuelle forte et Colbert choisit sciemment de ne pas inclure l’astrologie à l'académie des sciences.
Pourquoi l'astrologie est-elle rejetée ?
À l’époque, l’astronomie (science des astres) et l’astrologie (interprétation symbolique des astres) étaient encore liées dans l’esprit de beaucoup. Mais les grands savants comme Galilée, Kepler, Descartes, puis Newton ont fondé une science mathématique et expérimentale qui rompt avec les spéculations astrologiques.
Colbert, en fondant l’Académie, s’entoure de savants rationalistes : astronomes, physiciens, mathématiciens (comme Huygens, Cassini, ou Mariotte) qui veulent séparer la science des croyances, et imposer une méthode "rigoureuse".
L'astrologie l'est tout autant, mais l'académie des sciences considère que l'astrologie n'est pas une science au sens strict. Pour l’Académie, intégrer l’astrologie reviendrait à changer les fondements mêmes de ce qu’elle considère comme "science". Ce serait un peu comme vouloir intégrer l’alchimie à la chimie.
Pourtant tout est lien ! Certes c'est une vision holistique du monde, très ancienne et encore vivante aujourd’hui, même si elle est souvent marginalisée par la pensée scientifique dominante.
Il faut savoir que l'académie des sciences n’accueille pas d’étudiants, ne donne pas de cours réguliers, et ne délivre pas de diplômes. Ce n’est donc pas une école ni une université. Mais un lieu où les membres (appelés académiciens) sont des scientifiques de haut niveau, souvent des chercheurs et chercheuses issus de grands instituts comme le CNRS, l’INSERM, le CEA, ou encore des universités. Mais l’Académie elle-même ne gère pas de laboratoires ou d'écoles. Son rôle est d'encourager et de soutenir la science.
Elle remet des prix scientifiques prestigieux. Elle soutient de jeunes chercheurs. Elle organise des conférences, des colloques, et des publications scientifiques. Elle émet des avis et des rapports sur des sujets comme le climat, la santé, l’énergie, l’intelligence artificielle, etc. Elle peut être consultée par le gouvernement pour éclairer certaines décisions. Elle conserve des archives, célèbre les grandes découvertes, et défend l’héritage scientifique français. Presque toutes les disciplines scientifiques sont couvertes : Mathématiques, Physique, Chimie, Biologie, Sciences de la Terre et de l'Univers, Sciences de l'ingénieur, et même les interfaces avec la médecine, l’informatique et les sciences sociales.
L'Académie des sciences, bien qu'étant une institution distincte des universités, exerce une influence significative sur l'orientation des savoirs scientifiques en France. En écartant l'astrologie, elle a contribué à son déclin dans les milieux académiques et universitaires, où elle était auparavant enseignée, notamment dans les facultés de médecine. Son influence intellectuelle et culturelle est immense, et comme Colbert était le ministre de Louis XIV, il a joué un rôle central dans les réformes de l’enseignement aussi. A cet effet, l’astrologie a été progressivement exclue des programmes officiels des universités françaises.
Depuis la révolution française 1789 et un peu après vers 1795, l'académie des sciences fait partie de l'Institut de France. Elle a traversé des siècles de bouleversements politiques, scientifiques et sociaux (monarchie, Révolution française, Empire, République…) tout y est passé, et elle est toujours là. Elle continue de jouer un rôle important dans la recherche scientifique, le conseil aux pouvoirs publics, et la promotion de la science en France et à l'international. Pas mal pour une institution de plus de 359 ans !
Si l’astrologie ne trouve pas sa place à l’Académie des sciences, peut-elle exister dans l’enseignement officiel ?

En France, l’astrologie n'est pas enseignée officiellement. Elle n’est pas enseignée comme une science dans les programmes scolaires (collège, lycée, université). Elle n’apparaît pas dans les filières scientifiques (SVT, physique, astro, médecine…). Mais dans certains cadres universitaires comme objet d’étude, par exemple à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) -Paris 6ème - des chercheurs étudient l’astrologie dans les sociétés anciennes ou modernes; l'École pratique des hautes études (EPHE) - Paris 14ème - a publié des travaux sur l’astrologie antique ou arabo-musulmane. Même en littérature, on étudie l’astrologie dans les textes de Dante, Shakespeare, Rabelais…
Il existe en France (et surtout ailleurs, comme en Suisse ou au Québec) des écoles d’astrologie privées. Elles forment à la lecture de thème, à l’astrologie humaniste, karmique, sidérale, etc.
Ces formations ne sont pas reconnues par l’État, mais elles existent et accueillent beaucoup de monde.
Et si on voulait vraiment l’intégrer ?
Il faudrait alors repenser ce que l’école enseigne : pas seulement des savoirs "prouvés", mais aussi des savoirs symboliques, culturels, historiques. Créer des espaces dans l’Éducation nationale pour les savoirs traditionnels, les spiritualités, les cosmologies anciennes. Accepter de dire : "ceci n’est pas une science moderne, mais c’est une manière de penser le monde."Et là, le débat est philosophique, pédagogique, politique. Et il est ouvert.
Dans le reste du monde
En Angleterre, le 24 août 1930, l'astrologue anglais Richard Harold Naylor publia dans le Sunday Express le thème natal de la soeur cadette de la reine d'Angleterre, la princesse Margaret avec des prédictions qui lui sont arrivées. Les gens ont adoré le journal car Richard a fait d'autres prédictions qui lui feront sa réputation. L'Horoscope journal est né. Quelques années après, le rédacteur en chef va généraliser l'horoscope dans la presse avec des périodes d'un mois et non d'un jour, à partir de là, c'est parti dans tous les sens et sa vulgarisation déclenche, à juste titre des réactions d'hostilité, de méfiance ou de réprobation. Il est vrai qu'on ne doit pas généraliser en quelques lignes plusieurs personnalités, chacun à son propre thème natal, il est unique, pas deux semblables, même pour des jumeaux. Cependant ce format a été importé assez rapidement après les années 1930, et il a explosé en popularité après la guerre. Des magazines comme Elle, Paris Match, puis des quotidiens ont commencé à publier un horoscope quotidien ou hebdomadaire par signe solaire, exactement le modèle lancé par Naylor. Donc à ce jour ce que nous lisons dans Télé-Loisirs, Femme Actuelle ou Le Parisien, c’est l’héritage direct de Naylor !
Ceci dit tout comme la France, l'Angleterre n'a pas d'écoles ou d'universités publiques pour enseigner l'astrologie. Cependant, il existe des écoles spécialisées en astrologie (souvent à Londres ou via des associations comme la Faculty of Astrological Studies ou l'université du pays de Galles Trinity Saint David), mais cela reste en dehors du système éducatif officiel.
En somme en Europe (France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie) : il existe des écoles privées, des instituts d’astrologie, mais ils ne sont pas accrédités par l’État.
Aux États-Unis : des formations sont proposées par des instituts privés ou dans des retraites spirituelles, mais aucune université reconnue ne propose un diplôme en astrologie. Cependant il y a le Kepler Collège qui est l'une des écoles d'astrologie les plus anciennes des États-Unis, à Seattle, fondée en 1992 et nommée en l'honneur de l'astrologue du XVIe siècle, elle délivre une certification uniquement en ligne.
En Amérique latine (Brésil, Mexique, Argentine), l’astrologie est populaire, mais reste enseignée en dehors du système officiel.
En Chine, l’astrologie chinoise (liée au zodiaque lunaire, Feng Shui, etc.) est enseignée dans des écoles spécialisées ou dans des programmes de médecine traditionnelle. Elle est parfois abordée dans des cursus universitaires en culture traditionnelle ou philosophie.
Aujourd’hui, l’Inde est le seul grand pays où l’astrologie est officiellement enseignée à l’université avec des diplômes reconnus par l’État. Notamment la Banaras Hindu University la plus importante université et la plus réputée de Bénarès en Inde.
A quand l'enseignement en France ?
L'astrologie se situe au
carrefour des sciences humaines entre la psychologie et l'astronomie. C'est une discipline de la nature entre ciel et terre, elle a sa place dans l’enseignement officiel.
L'astrologie est très révélatrice pour des personnes qui cherchent à comprendre leurs réactions, attitudes, orientations. Elle permet aussi d'éviter des consultations abusives des psy, bien souvent onéreuses pour les jeunes et souvent non souhaitées... Les cabinets de psychologie devrait utiliser l'astrologie pour leur patient et pas seulement comme un lieu de confession, comme le confessionnal d'une église.
On gagne un temps précieux avec la précision et la clairvoyance que nous apporte l’astrologie. Par la position des planètes, des signes, des maisons, des aspects, des transits de votre thème natal, plus de blabla sur le divan ou lieu de culte.
Pour les pragmatiques, cartésiens, sachez que l'astrologie est une science concrète basée sur des calculs mathématiques précis (on parle d'heure, d'angle, de degrés...).
Par exemple, quand on a comme moi, un amas planétaires (plusieurs planètes conjointes ensemble), en maison V, on comprend mieux mon orientation créatrice et artistique. Également, mon soleil isolé dans un axe intercepté, en maison IV, souligne bien mon attrait et site en recherches généalogique . Et ma passion pour l'astrologie et mon site en astrologie ici donc, est bien marqué par mon mars en maison VIII en Verseau; mon Uranus conjoint Lilith en M3; mon amas planétaire en scorpion et mon Soleil semi-sextile Uranus, avec pour finir Pallas conjoint à Urania en Taureau en M10.
L'astrologie est donc d'une grande aide, révélatrice de vox choix et orientations (qu'ils soient d'ordre professionnel, amoureux, familiale conscient ou inconscient). L'inclure dans l'enseignement officiel en France serait salutaire pour le bien collectif.
VOUS AIDER À VOUS RÉALISER EST MON BUT 🙏
INTÉGRER L'ASTROLOGIE DANS L'ENSEIGNEMENT EN FRANCE EST MON BUT ÉGALEMENT 🙏
Prise de contact ici.
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